ET TOUT AUTOUR LA PLAGE
Non, ce n’est pas un mirage ! Vous êtes ici à Huacachina au Pérou dans l’un des endroits les plus secs de la planète. Je me demande bien si je vais pas aller y planter ma tente aux prochaines vacances de printemps avec la pelle, le seau, le râteau et la balayette. Et quand je vous aurai dit que le lac a des pouvoirs de guérison, vous serez nombreux à m’accompagner. Allonge-toi et nage !
Luxuriance et voluptuosité. Pas de monde pour le bronzage de plage et on s' en plaindrait presque, en tout cas pour ce qui est des chameaux.
Tout est calme et reposé. Entends-tu venant de la plage les Bernard l'Hermite tintinnabuler.
La lagune brille de mille feux. Rien à voir avec la pâle Venise qui peut aller se relooker.
Sur le plan navigation, ça se bouscule pas aux avirons. Pas grand risque de rentrer en collision avec le yacht de Tapie.
Un léger bémol au tableau ! L’oasis de Huacachina peut prendre parfois un air de Qatar, là où l’on nage dans les eaux saumâtres et malpropres de la suffisance, du fric sale et de la corruption, mais qu’on se rassure, juste un air ai-je dit, après quelques verres de pisco. Reste à espérer que les riverains, ils sont une centaine, n’aillent pas réclamer l’organisation des jeux-olympiques.
Et comme dans les histoires qui finissent mal, puisqu’il y a à glisser, il y a forcément des couillons qui glissent. Ce sont les touristes sandboarders qui sont venus casser de la dune. Et quand il n'y aura plus que de la merde pour glisser on nous inventera à coup sûr le shitboard. Of course !