REQUÊTE EN NULLITÉ
C’est aujourd’hui que la cour d’appel de Paris examinait les requêtes en nullité déposées pour l’affaire des écoutes de Paul Bismuth, où lui et son bavard jouaient les agents secrets sur des téléphones tout aussi secrets : « J’te reçois 5 sur 5 ! » « 22 on nous écoute ! » « Cherchons pas midi à quatorze heures . » « C’était moins une qu’on se fasse alpaguer ! » « Liliane n’a pas mis sa culotte !» « Les arpèges de Carla bercent mon cerveau atone ! » Un poil pubien d’Alain est tombé dans le potage ! » Et derrière toutes ces manigances, il y- a bien sûr le trafic d’influence, la corruption active et la violation du secret professionnel. C’est sûr que lorsqu’on veut revenir aux affaires du pays pour faire du neuf avec du vieux, il est préférable que tout ça soit annulé, d’où cette procédure orchestrée par tout un commando de juristes affilié à Sarcouille 000, et comme notre justice n’a jamais confondu vitesse et précipitation, ce n’est que dans huit semaines qu’on saura si cette affaire tombe dans la nullité. Maintenant, pour ce qui est du héros de l’histoire, il y a belle lurette qu'il y est tombé.