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Blog AMERTUME
17 décembre 2015

A la Ste Odile on se fait pas de bile !

A : Si on avait publié demain, c’aurait été : « A la Ste Ninon, on recense les couillons ». Vous voyez comme on a le choix dans la date ! Coucou, nous revoilou ! Ça faisait un bail qu’on avait lâché la tambouille politicarde, mais il nous fallait bien revenir aux affaires en ce lendemain des régionales même si le résultat des courses ne va pas changer notre ADN.

C : La droite qui espérait le nirvana se retrouve en pyjama et la stratégie de Sarcouillon-Bismuth, s’est révélée stérile et nulle comme le personnage. Entre parenthèses, Nini Peau de Zob, ( il ne manque pas de noms de baptême celui-là)  était au stade de France hier soir pour soutenir son équipe chérie du Paris Qatar, et tout ça pendant que ses amis les Mal Pondus servaient la soupe aigre sur les plateaux télé.

A : Ce type est cuit de chez recuit, et ce sont les siens qui vont lui porter le coup fatal. Face à son « ni FN, ni PS » les électeurs ont fait cadeau aux MP du Nord et de PACA et on l’a même pas entendu dire merci, ce couillon. Il est peut –être « Nini », mais il est aussi « Toutou », c’est-à-dire, tout ballot et tout couillon !

C : Chépa c’que t’aurais fait en ce choix cornélien mais pour ce qui est de ma pomme, je serais restée à la maison. C’était tout de même pas facile d’aller porter son bulletin à Bertrand et à Estrosi même en ayant un gros rejet de la Moule Marinière et de sa nièce Cuculine.

A : Je pense que moi non plus je n’aurais pas bougé une plume, mais tout dépend en fait du degré de puanteur du candidat et de sa couche d’humanité. Disons le tout de suite, si par cataclysme exceptionnel, on devait retrouver en 2017 un face à face entre Bismuth et la Moule, je pense qu’on irait passer la journée sur l’île de Batz.

C : Ouais ! Ça vaut tout de même mieux que d’aller se noyer dans la baie des Trépassés. Faut tout de même pas pousser les convictions trop loin. Mais ce scénario ne verra pas le jour, du moins, pas avec Bismuth. Il y a longtemps que les Républicains Mal Pondus se seront choisi un autre canasson.

A : Et si nous adressions nos pensées affectueuses à notre directeur général, dauphinois de naissance, devenu ensuite Rhône–Alpin  par les caprices administratifs puis aujourd’hui Rhône-Alpin-Auvergnat de par la grâce de son altesse sérénissime hollandaise.

C : Nous compatissons avec lui, c’est sûr, car en sa contrée, ils ont hérité de Wauquiez, un petit soldat de Sarcouillon, la nouvelle génération, comme ils disent et qui pourtant parle déjà comme un vieil apparatchik, comme la donzelle de l’Ile de France qui l’a emporté sur Don Bartolone.

A : Ce qu’ils ignorent les professionnels de la politique, c’est qu’ils sont toujours vieux avant que d’être. En tout cas, pour nous, Bretonnes de Pouldreuzic, on va faire avec Le Drian et ça en a de la gueule ! Avec le ministre des armées aux commandes, si les Anglais veulent  nous attaquer par la côte pour nous refaire une guerre de cent ans, on saura les recevoir et les bouter hors du pays de Léon.

C : Tout ça est derrière nous, et désormais, il faut laisser la place à la campagne présidentielle qui commence dès aujourd’hui et qui va durer 18 mois. C’est ça le paysage français ! Du débat politique perpétuel parfois entrecoupé de tragédies pour permettre aux acteurs de reprendre leur souffle.

A : C’est vrai que si on pouvait botter le cul à toute cette valetaille et les obliger à œuvrer ensemble pour le bien commun. Organiser une Cop, rien que pour nous, les Français, où l’on n’en sortirait qu’après avoir trouvé un consensus et pas avant.

C : Faut-pas rêver ! Ils s'entretueraient et  en sortiraient tous les pieds devant, mais finalement, ce pourrait être une belle occasion pour renouveler le stock.

A : La Cop 21, parlons-en justement ! Un beau succès diplomatique pour Françounet. Et puis, Fafa, des sanglots dans la voix en guise de fumée blanche pour l’annonce de l’accord final. On a suivi ça avec la patronne, fleurs bleues que nous sommes, et l’émotion nous a prises aussi au jabot.

C : Bon, c’est sûr braves gens que c’est pas encore demain qu’on va arrêter de cracher du noir dans les mouchoirs, mais y-a eu un geste de fait et c’est ça qui compte. Si toute la planète y met du sien, les arrière- petits-enfants de vos-arrière- petits- enfants en récolteront peut-être les fruits ogm.

A : Revenons à Françounet tout de même ! Nous avons été un peu courtes à son endroit. Oublions ce procès que lui a fait Gilren la fois dernière à propos de son penchant pour les décorations des pelés et des tondus. Ses prédécesseurs l’ont tous eu et nous sommes les premières à les dénoncer et s’en moquer. Il nous a fait un trimestre de toute beauté et que même on va lui faire un super bon bulletin de derrière les fagots. Le don de sa personne, une présence de tous les instants, sans frémir et sans coup férir, un sang- froid à toute épreuve, une détermination sans faille, une abnégation sans précédent, une posture majestueuse, de l’énergie inépuisable, insatiable dans l’effort, des nuits sans sommeil, et toujours cet amour dans le regard. Il est libre, Françounet ! Il met de la magie dans tout ce qu'il fait Il n'se laisse pas étourdir par les néons des manèges Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces que font autour de lui les poissons dans la nasse. Il est libre Françounet ! Y- en a même qui disent qu’ils l’ont vu voler !

C : Tidiou ! Ces mots- là me disent quelque chose, mais s’il meurt avant toi, il faudra qu’on te convoque pour son oraison funèbre. Moi, j’ai une pensée attristée pour Julie G. Comme elle a dû se sentir abandonnée en cette période troublée, mais je suis sûre qu’elle a le sens de l’état. Ils reviendront les jours heureux…Aimer à loisir, aimer et mourir, les soleils mouillés, de ces ciels brouillés…Voilà que je m’esbaudis sur ces vers de Charles !  Un mot sur Jean-Cul Monronchon même si la transition est douloureuse ?

A : Laissons ça, et montrons-nous généreuses ! Ce pauvre diable, pirate de planche à laver, est en totale déshérence. Tout comme Sarcouillon, ses amis vont le lâcher aussi, tellement il a tout raté. Un homme peut faire des discours, mais les discours ne font pas l’homme. Si seulement, on avait eu de ce côté de l’échiquier, quelqu’un de crédible, on n’en serait peut-être pas là, et même qu'on aurait peut-être adhéré.

C : Avant de nous quitter, je voulais qu’on apporte notre soutien à ce mouvement qui se lève pour la libération de Jacqueline qui a rectifié à coups de fusil son époux qui la violentait depuis des lustres. On ne connaît pas le dossier mais s’il s’avère qu’on l’a condamnée juste pour avoir fait justice elle-même, il faut à tout prix la libérer.

A : C’est toujours pareil dans les tribunaux à loterie ! Si tu tombes sur un procureur déficient du cortex, si les jurés sont pas frais du jour, et si en plus ton avocat(e) ne fait pas la maille,tu en ressors avec les reins brisés. Je veux pas dire, mais chez les tueurs de Sofiane et Kevin à Echirolles, y-en a qui en sont ressortis les mains propres.

C : Alors, libérez Jacqueline ! Elle a fait le job, et ce qu’on peut lui reprocher, c’est de pas  l’avoir fait plus tôt. Mais surtout, ne demandons pas la grâce présidentielle comme le fait son comité de soutien. Le droit régalien, c’est d’une autre époque ! Malgré tout le bien qu’on pense de Françounet, on va pas lui attribuer ce pouvoir. C’est pas Jules César, tout de même !

A : Ouais ! C’était bon au temps de Giscard, mais ça, c’est révolu ! Une décision de mise en liberté, ça nous irait très bien.  Libérez Jacqueline !

C : On vous laisse ! Bonsoir à toutes et à tous et rappelons le, les paroles les plus justes n’engagent que nous !

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