C’EST OÙ DITES L’ARABIE ?

Comme chacun le sait, on apprend tous les jours ! Moi, dans tout un tas de domaines évidemment et tout particulièrement en géographie. N’allez surtout pas me demander où se trouvent la Papouasie, le Timor Oriental, le Lesotho ou les îles Kiribati ! Mais ce qui m’amène vers vous aujourd’hui, c’est l’Arabie Saoudite. Si je sais à peu près où ça se trouve, j’ignorais complètement l’origine de son nom de baptême. « Arabie », ok, ça veut dire que des Arabes y crêchent, mais c’est le « Saoudite » qui faisait défaut à mon érudition, et je dois dire que sur ce coup, j’en ai été trouducuté et j’en ai même perdu la moitié des pages de mon Coran. Ce pays appartient à la famille Saoud, d’où, le « Saoudite » que ça génère ! C’est tout de même pas répandu qu’un pays porte le nom de son propriétaire, même s’il n’est pas rare qu’en ce pauvre monde, certains pays soient la propriété d’un seul quidam. Je disais donc que là-bas, ce sont les Saoud qui sont aux commandes tandis que le domaine religieux est dirigé par les Oulémas qui veillent aux codes même s’ils ne sont pas trop regardants sur la tendance mercantiliste des princes- montseigneur. Le rial saoudien n’a pas d’odeur ! En Saoudie, c’est comme chacun le sait, le roi Sale mec Salmane qui est aux manettes, mais la particularité particulière, c’est qu’il y a deux princes héritiers : le neveu du roi, Mohammed Ben Nayeff, et le jeune fils du roi, Mohammed Ben Salmane. Le vieux aurait voulu semer le boxon qu’il s’y serait pas mieux pris ! Vous vous doutez bien des rivalités qui peuvent exister entre les cousins de lignée différente comme notre histoire de France, la papauté ou l’empire romain en ont connu en leur temps. Si j’évoquais récemment le polonium 210 qui avait empoisonné Litvinenko après qu’il ait daubé sur Poutine (*), je redoute le pire pour l’un des deux Mohammed, et chacun devrait veiller minutieusement sur le thé à la menthe de 5 h ou sur le Kentucky Bourbon de 22 h.

* Suite à une profonde intolérance personnelle de la photo montrant Poutine embrassant le ventre d’un jeune enfant, j’ai dû supprimer l’article précédent Bisous à la Russe.)