ON NE PRETE QU'AUX RICHES
Après que le Tiers Etat et le Bas Clergé aient donné par leur vote de juin dernier les pleins pouvoirs à Son Excellence , la Noblesse est en passe de rafler la mise . Encore quelques jours à débattre à l’Assemblée Nationale, à ratifier plutôt et l’une des plus belles injustices fiscales verra le jour . Et cela, sous le regard impuissant de l’opposition , du moins de ce qu’il en reste si l’on exclut tous les quêteurs d’emploi du parti socialiste qui ont rejoint ou qui s’apprêtent à le faire la cour de Sa Majesté . Selon le rapporteur du projet de loi, Gilles Carrez (UMP, Val-de-Marne), le coût annuel du bouclier fiscal serait de 810 millions d'euros (234 397 contribuables) en bénéficieraient. Les patrimoines supérieurs à 7,140 millions d'euros, soit 12 784 foyers, se verraient restituer à eux seuls 583 millions d'euros, soit une moyenne de 45 600 euros par foyer. Voilà le pari impossible d’une promesse électorale qui s’appuie sur l’idée inepte que ce sont les riches qui vont relancer la croissance par la consommation . On commence même par être sceptiques dans les rangs des moins libéraux de la majorité . Ma grand-mère qui n’était pas ministre des Finances avait ces mots simples : « Un sou, ça se dépense, une fortune, ça se place ! ».
Le hasard faisant bien les choses, il se trouve que l'éphéméride placé sur mon blog rappelle qu'en 1315, le 11 juillet justement, Louis X le Hutin beaucoup plus inspiré que le chef d'état actuel, affranchissait les serfs pour renflouer les caisses du royaume . Il avait compris où trouver l'argent pour la relance de ses finances .