DU SANG DE LA SUEUR ET DES LARMES

La sinistrose bruisse de tous côtés. On nous prépare dit-on un bon plan de rigueur de derrière les fagots qu’on n’a rarement connu.  Le déficit est là et va s’accentuer et la croissance n’est pas là et n’est pas près d’arriver. Les promesses de Fillon qui nous mène en bateau et celles de sa comparse Lagarde qui nous mène en vélo n’étaient que du vent. Tout est revu à la baisse. Le PIB est malade et les médecins sont pessimistes : jusqu’en 2012 paraît-il ! Quatre ans pour réparer les erreurs des années précédentes. Et là , pas de possibilité de montrer du doigt une quelconque opposition, car ce sont les mêmes clampins qui étaient au pouvoir précédemment. Il en est même  un promu récemment par erreur aux plus hautes fonctions qui occupait Bercy avec la plus grande des assurances qu’on lui connaît. Alors à qui la faute ? A l’équipe en place ? Que nenni ! Ils sont bien trop doués ! La faute en incombe comme d’habitude à la situation économique internationale et en particulier au ralentissement de la croissance américaine. Il y a cependant le quotidien économique « Les Echos » qu’on ne peut qualifier de gauchiste qui vient postillonner quelque peu dans la soupe. Il révèle que le fameux  "bouclier fiscal"  institué en 2007 a fait du mal au porte monnaie de l’Etat en conduisant le fisc à restituer 222 millions d'euros à des contribuables l'an dernier. A quels contribuables ? Nous sommes nombreux à ne pas en avoir vu la couleur. Tant mieux pour ceux qui en ont profité mais si on doit vraiment nous ponctionner, qu’on prenne le fric là où il est !