A BOUT DE SOUFFLE
Ce jour là, on brûle le curé Godifri après un procès en sorcellerie. Passionné de magie, comme le fut bien après lui Harry Potter, il s’était finalement persuadé qu’il possédait des pouvoirs surnaturels. Sa deuxième passion résidait dans les femmes et vous vous doutez bien qu’il sut profiter de ses pouvoirs ensorceleurs. On pourrait penser qu’il les fit marcher à la baguette mais il avait plutôt recours à un autre stratagème. Pour se faire aimer des gentes dames, il leur soufflait dessus. Et ne pensez pas qu’il réservait son souffle aux ribaudes qu’il rencontrait. Que nenni ! Il entreprit de souffler aussi sur toutes les religieuses d’un couvent qui dit-on furent envoûtées et cédèrent à l’abbé. L’histoire ne dit pas si ces braves nonnes accomplirent le pêché de chair dans la même journée. Vous pensez bien qu’on ne séduit pas ainsi les filles du Seigneur sans s’attirer forcément les foudres du Parlement . Quel cruel destin pour cet ecclésiastique en proie à l’ignorance de ses juges qui ignoraient à l’époque que souffler n’est pas jouer. Pour ramener tout ça à mon humble personne, j’abandonne dés ce soir l’ail et l’oignon !