Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog AMERTUME
13 décembre 2014

LE COLONEL EN TIENT UNE BONNE

I

ll m’arrive parfois des commentaires sur des articles parus il y a un siècle et c’est toujours avec surprise et curiosité que je relis ce que j’avais complètement oublié. Celui-ci par exemple, publié en février 2009 (comme le temps passe) et qui relatait les exploits d’un colonel faisant en sa caserne la chasse aux congés de maladie de ses subordonnés. On m’écrit donc à ce sujet pour me signaler que le lascar continue à sévir sur les lieux de ses infamies. Puisque la bêtise du colon est toujours d’actualité, je place donc l’article au sommet de la pile pour qu'il soit lu ou relu à nouveau. Moralité : « Les Zéros ne meurent jamais ! » Maintenant, au jour d'aujourd'hui et à l'heure qu'il est, je dois reconnaître que je ne suis plus le pur et dur antimilitariste d'hier, surtout depuis la fin de la conscription. C'est bien sûr l'esprit caserne dont je me moque. Il en va comme pour les religieux: les internés et ceux qui mettent la main dans le cambouis pour  porter secours aux opprimés.

Même si la conscription est de l’histoire ancienne, l’armée restera toujours l’armée avec son cri de ralliement éternel : « Plus con tu meurs ! » L’histoire se passe dans le département de la Mayenne, là où l’on est déjà pas très frais du bocal et où je connais quelques bonnes âmes qui tournent carrément en mayennaise. A Laval, au 42ème régiment de transmissions, le Colonel Christophe Follet, ça ne s’invente pas, avait pris goût à la correspondance avec les médecins du coin. Ce ne sont pas moins de 200 généralistes qui ont été sollicités par le galonné afin qu’ils dénoncent les arrêts de travail abusifs de ses subordonnés. En voilà un qui tourne particulièrement du képi et à qui il faudrait réapprendre le temps de refroidissement du fût du canon. Outre son comportement bassement flicard, comment peut-il être assez demeuré pour imaginer que les toubibs allaient se déjuger en dénonçant les arrêts de travail qu’ils avaient signé eux mêmes . La profession médicale a aussitôt rué dans les brancards criant au viol du secret médical et le colonel a donc dû reposer les armes et faire amende honorable. Pour être tout à fait complet sur le dossier, il faut préciser que les jeunes recrues mayennaises souffriraient davantage de dépressions nerveuses que leurs aînés, ce qui expliquerait l’augmentation du taux d’absentéisme. Reconnaissons cependant qu’indépendamment du pays mayennais propice à la sinistrose, il y a de quoi travailler du béret à être sous les ordres d’un tel turlupin et chez ces pros de l’uniforme, la quille n’est pas pour demain. Lève toi et marche !

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Blog AMERTUME
Publicité
Archives
Newsletter

ph 16

ph 17

ph 18

ph 19

ph 10

ph 11

ph 12

ph 13

ph 14

ph 15

ph 5

ph 6

ph 7

ph 8

ph 9

ph 1

ph 2

ph 3

 

ph 4

ins2

ins3

ins5

ins6

ins7

ins 13

ins 1

ins4

ins 16

ar4

ar6

ar7

ar8

ar 1

ar2

ar3

 

 

 

 

 

 

Publicité