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Blog AMERTUME
30 mars 2017

INFAMIE AU POULAILLER

poule

 

St Etienne du Rouvray rendue tristement célèbre par l’assassinat d’un prêtre dans son église revient aujourd’hui à la une de l’actualité avec cette triste histoire de poule agressée par un homme âgé de 59 ans. Pris en flag par sa femme et ses deux filles, il a écopé de trois mois de prison. Voilà une bien drôle d’histoire et je ne sais comment je vais la piloter, écrivant toujours sans filet, et soucieux que je suis de ne pas heurter les âmes sensibles. Faut-il en pleurer, faut-il en rire, sachant que l’objet de mon blog s’inscrit plutôt dans la deuxième solution. Et si j’en ris, je risque d’ameuter sur mon dos tous les défenseurs de la cause animale, et ils auront probablement raison. La poule n’était pas forcément consentante et d’ailleurs les six autres poules et la chèvre qui étaient hébergées dans la petite fermette familiale ont probablement subi les outrances de ce personnage indélicat. Tout ce petit monde animal a finalement été retiré des lieux pour être confié à de meilleurs hospices et du même coup sous de meilleurs auspices.  Je n’en ris pas donc, mais n’en pleure pas davantage. Si le gugusse est condamné à de la prison, même avec sursis, c’est donc que ce délit est prévu depuis longtemps dans le code pénal, et qu’il s’inscrit dans le catalogue des turpitudes inhérentes à la nature humaine. Les gendarmes du monde rural sauraient vous en conter de bien bonnes et les urgentistes également à propos de leurs constats abracadabrantesques. Moi, où je m’interroge, c’est sur cet étalage sur la voie publique qu’en a fait la femme du prévenu. Elle a pris ses filles à témoin, allant jusqu’à tendre un piège au mari avec leur complicité. Et puis après, c’est le tribunal, avec nom, prénom, adresse, profession et tout ça, étalé dans la presse locale. Vous imaginez un peu la plus jeune des filles qui se fait interpeler dans la cour de l’école par toutes sortes de réflexions graveleuses. « Tiens, c’est la fille du violeur de poule ! » J’en frémis et je compatis. Elles auraient été mieux inspirées toutes trois de lui mettre la tête dans le bassin jusqu'à plus soif. Je terminerai avec une anecdote qui me revient de ma plus tendre enfance lorsque j’étais placé dans une maison d’enfants. Le couple nous hébergeant avait souvent des dissensions et ça pétait souvent en invectives dans le logis. La femme disait à son mari revenant d’on ne sait où mais porteur probablement d’indices révélateurs : « Alors ! il a fallu encore que t’ailles voir ta poule ! » Et nous, les gamins et gamines que nous étions, on s’interrogeait sur cette colère qui ne nous paraissait pas légitime. Quel mal y-a-t-il à rendre visite à une poule se questionnait-on, dans l’innocence de nos dix ans ?

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