SAINTE THÉRÉSA DU BREXIT

Oui, je sais, j’entends d’ici les vociférations et les appels à ma pendaison.  Quoi ?! Ce mécréant de Gilren a osé vêtir Thérésa May des habits de la Mère disparue !? Sacrilège ! Desperately shocking ! Mais, j’assume et je revendique ! Je suis fou de Thérésa malgré tout mon respect pour Térésa. Quand je la vois à la télé, je suis brexité comme un pou qui aurait échappé à une averse de Marie-Rose. Même si vous me dites qu’il y a du thatchérien en elle, je suis un fan inconditionnel. Regardez- la donc à la Chambre des Communes faire face à tous ces mâles dégénérés beaucoup plus motivés par leur petite personne que par le devenir du royaume. Vous me direz qu’on connaît ça dans notre hexagone. Elle va et elle vient, entre tes reins inlassablement entre Londres et Bruxelles, et finit par faire chou blanc sur un possible accord. Sans se déballonner, elle obtient report sur report avec cette espèce de force tranquille qui la caractérise. Infatigable, qu’elle est la Lady, et tout ça, sous l’ingratitude de ses adversaires de son camp et de l’autre. Mords-leur les « balls » Thérésa, pour agrémenter les fish and chips ! Et en particulier à ce Boris Johnson, le clown rouquin à la figure de asshole (*) qui lorgne la place depuis la bataille d’Hastings. Peut-être qu’elle ne sera plus en place à la fin du mois, en avril, ça ne tient qu’à un fil, mais j’en appelle au pape du Vatican pour qu’il vienne la béatifier. « Ste Thérésa du Brexit » ! Ça lui irait comme un œuf poché sur une tranche de bacon. C’est sûr qu’elle est de l’Eglise d’Angleterre, son père était vicaire anglican, mais François pourrait bien faire exception. En 2010, Benoit le 16^ème avait bien fait le déplacement pour venir béatifier John Henry Newman, cardinal mort en 1890. C’est vrai que ce brave John avait rejoint l’église catholique bien des années avant. Alors, qu’on ne tortille pas du pouce pour se moucher d’aplomb ! On convertit Lady Thérésa, et Saint Immediately !

* asshole : trou du cul