LA BOITE A MALICES
Aux récentes municipales, quel est donc le filon ou le graal non identifié qui a poussé le maire de Lignères sur Aire Guy Aubry a tripatouillé l’urne pour assurer sa réélection ? Pensez donc ! 39 voix exprimées sur 49 âmes du village et on en vient à la fraude ! Trouducutant ! Ce serait en Corse où les trépassés signaient la feuille d’émargement ou dans le 5ème arrondissement de Paris où Tibéri inscrivait ses copains de la ville d’à côté sur les listes électorales, on ne serait pas plus étonné que ça, mais dans un petit bled comme ça, on reste comme deux ronds de flancs ! Guitou, ne s’est pas plus embarrassé que ça pour piper les dés et s’attribuer pour sa pomme 28 suffrages sur les 39 bulletins. Un beau score en définitive sauf que lorsque les autochtones se sont rencontré au bistrot ou ailleurs , ils étaient 24 à jurer croix de bois croix de fer qu’ils avaient voté pour l’autre candidat en lice. Vous me direz que ce ne sont pas des preuves recevables, car seule l’urne est accréditée en la matière pour désigner le vainqueur. Seulement, voilà, il y aurait d’autres éléments troublants qui mettraient Guitou dans l’embarras. On se demande bien pourquoi il a changé au dernier moment les tours de permanence à la salle de vote et qu’il a pu se retrouver sur le coup de midi avec un malvoyant. Au royaume des aveugles, les arnaqueurs, borgnes ou pas, sont les rois. Et puis, il y a aussi ce double de clés de l’urne que Guitou a fait faire en douce. C’est sûr qu’il le voulait ce poste de maire alors que des tas de ses collègues dans d’autres petites communes jurent que la fonction n’apporte que des emmerdements. S’il me fallait tirer un enseignement de cette histoire, c’est que lorsque un édile en vient à tricher dans une commune où il y a deux pelés et trois tondus et où il n a pas bézef à se mettre dans la poche, je comprends mieux combien on puisse être tenté par la fraude quand on postule pour une place de maire dans une ville de plus grande importance ou pour diriger un parti politique avec de la galette en perspective. C’est déjà arrivé, non ?