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Blog AMERTUME
23 février 2015

TRENTE-SIX NUANCES DE FIENTES

TRENTE-SIX NUANCES DE FIENTES

Anita : Que notre Ste Patronne soit bénie entre toutes les femmes ! Ce séjour à Bonneval nous ressource notre substantifique moëlle.

Camomille : En voilà une riche idée de la part de sa copine d’école Suzanne de l’avoir invitée en son chalet savoyard. Quand on pense qu’elles étaient toutes les deux voisines sur le banc de la communale en 1932. Quelle fidélité ! Toi ma Nini pour qui l’Histoire n’a aucun secret, qu’est-ce donc qui se passait en ce temps-là ?

A : Figure toi qu’en mai de cette année-là, le président Paul Doumer est assassiné par un émigré russe Pavel Gorguloff créateur d’un parti fasciste en son pays. Il en était le seul membre, et il a fallu que ce pauvre Paul tombe sur lui un jour d’inauguration. D’une élégance pas possible, Doumer sous le feu du pistolet s’exclame en disant « Tout de même ! » comme si on lui avait simplement renversé sa tasse de thé. Et sa femme, qui n’était pas en reste de noblesse de cœur a refusé qu’on transfère son mari au Panthéon. « Je vous l’ai laissé toute sa vie, alors maintenant, laissez le moi » qu’elle a dit aux autorités.

C : Con de Russe ! De la graine de Poutine ! Un type qui forcément ne savait pas jouer à la roulette russe et qui s’est trompé de cible.

A : 1932, c’est aussi une année de crise. Déflation, exportations en baisse, recul de la production industrielle, le chômage qui touche ¼ des ouvriers, la pauvreté qui avance et le PIB qui recule, alors comment veux-tu, comment veux-tu….. ! Quand je pense que chez nous, au jour d’aujourd’hui et à l’heure qu’il est, les gens les moins meurtris pleurent sur leur sort. Tous des ingrats !

C : Et pendant ce temps-là, de l’autre côté du Rhin, il y-a Adolphe, le rottweiler à moustache et à la raie sur le côté qui se fait la voix et les griffes pour prendre le pouvoir l’année suivante. Le gâchis de l’histoire, l’abomination de la désolation.

A : Mais revenons à nos moutons ! D’abord, un petit mot sur la motion de censure, qui a permis aux pieds nickelés de s’amuser un peu à l’assemblée. Cela était lié à cette loi dite Macron, et Valls a eu recours au 49/3 pour la faire passer comme d’autres ont recours au 6/35. La droite qui aurait pu la voter si elle avait été aux manettes n’en a pas voulu. Of course ! Le front de gauche, bien décidé à faire réélire Bismuth en 2017 a joint ses billes à celles des Mal Pondus tandis que les clampins qu’on dit frondeurs n’ont pas osé jeter la pierre au dernier moment.

C : C’est sûr qu’ils allaient pas se faire hara-kiri les zozos ! Avec le gouvernement censuré et la dissolution des gavés de l’assemblée qui aurait suivi, c’était le retour au foyer pour laisser la place aux lobotomisés du front national.

A : Du coup, la loi Macron fera son chemin, et c’est pas ça qui nous donnera une poussée de chlamydiose.

C : Libre au pèlerin qui le désire de bosser le dimanche, à condition bien sûr qu’on n’aille pas le sortir de la messe avant qu’il ait reçu la communion. Et pourquoi pas un peu de solidarité avec les boulangers, les curés, les infirmières, les urgentistes, les cuistots, les serveurs, les sage femmes, les marchands de journaux, les pompiers, les employés d’autoroute, les typographes, les portiers des cinoches, les péripatéticiennes, les pharmaciens de garde, les flics, et que tous ceux qu’on a oubliés nous pardonnent.A : Moi, ça me va bien aussi qu’on ouvre des lignes d’autocar et qu’on puisse aller à moindre prix de Plumaudan à Andouillé ou de Cocumont à Bouzillé.

C : Et puis y a de l’ambiance dans les cars ! ♫ Chauffeur, t’es un champion, appuie, appuie, Chauffeur, t’es un champion, appuie sur le champignon ! » Et ça me dérange pas outre mesure qu’on plafonne les frais de notaire et qu’on tire les choses aux clercs. Pas plus que ça m’importune qu’un p’tit jeune au fin fond de la campagne puisse réviser son code de la route avec l’apothicaire, le bedeau, ou le garde- champêtre si ça lui évite de faire des aller retours à la ville pour aller voir les professionnels arnaqueurs de la profession.

A : Faut qu’on se positionne ma Mimille et- qu’on le dise clarinette, même si ça doit froisser certains de nos fans. Entre Macron et Méchant-Con, on choisit sans aucune hésitation le jeune premier, le virtuose. On est en 2015, bordel de cul de canard et le disque de l’Internationale finit par se rayer sur les largeurs des bords, surtout quand c’est Jean-Cul qui est au micro. Trop ridicule ce mégalo avec ses confessions sur un divan de Télé Couille ou chez Water- Closed. On l’enverrait bien se faire voir chez les Grecs mais ils se débrouilleront très bien sans lui, surtout que leur nouveau leader ne manque pas de charisme.

C : Il dit se préparer pour 2017 car les électeurs ne souhaitent pas qu’on leur serve le même potage qu’en 2012. Comme s’il ne faisait pas partie des ingrédients de la soupe de la fois dernière. Lui dans le rôle du navet et sa copine Marine dans celui de la courge. Je les exècre tous les deux comme j’exècre les Mal Pondus du conférencier Paul Bismuth, et comme j’exècre aussi, mais un peu moins, le reste des saltimbanques

A: Et puis y-en a marre de cette ambiance sinistrosique qui nous plombe le moral. On a élu Françounet pour 5 ans, alors on attend la prochaine échéance et basta. Qu’on ferme l’assemblée nationale, le sénat et qu’on mette tout ce monde de gauche de droite et du milieu dans des activités bénévoles puisqu’ils sont si attachés à leur pays.

C : T’as raison ! Il sera toujours temps de les rappeler plus tard si c’était Bismuth ou le chauve triste qui revenaient. Car contrairement à ce que vous pourriez penser chers Amertumistes, Anita et moi ne sommes pas passées à droite même s’il est vrai que nous nous situons à droite de cette gauche qui va faire tout ce qu’elle peut pour nous ramener la droite.

A : A propos de Bismuth, nous serions bien avisées toutes les deux d’aller bavasser comme lui ici et là pour nous faire des pépettes. Un coup chez l’Emir, un coup chez l’Amar et on n’aurait pas de mal à lui damer le pion à cette erreur de la nature. Avec le fric gagné, on monterait une volière de retraite pour  les piafs de notre espèce et de quelques autres par charité. Pas de place pour les rapaces évidemment ! On se demande bien ce que Popaul peut avoir à raconter dans ces conférences. Peut-être aborde-t-il le temps de refroidissement du canon après le tir, ou la différence de teneur en fluides entre une gratteuse de guitare et une gratteuse de corde à linge.

C : Dans nos nuances de fientes, il y a bien sûr Grosse Canne le tombeur de ces dames. On l’a relaxé le bougre ! A vrai dire, en quoi ça importunerait le chaland que ce bellâtre pratique les figures du moulin à vent ou du cavalier à la barre avec des consentants.

A : On dit que c’est plutôt un adepte de la bête à deux dos. Pour son âge, C’est tout de même moins acrobatique que la chaise à bascule ou la grenouille à la nage.

C : Et puis, il y a l’affaire Tapie qui revient sur la carpette. Il semblerait qu’on veuille lui faire recracher tout le pactole qu’il a reçu avec la complicité de Paul Bismuth et l’intendante de l’époque. Un palace, des apparts, un avion, un navire, des apparts et tout ça avec le fric du contribuable. Et crois-tu que ce ladre véreux aurait investi dans de l’utile, dans quelque œuvre bienfaitrice !? C’est ce côté vénal qui me répugne, la pauvreté d’âme du nouveau riche. Il va en falloir encore des audiences des requêtes et des renvois pour lui piquer son fric à cet escroc, et c’est loin d’être fait.

A : On ne parlera pas de ce type qui rêvait d’une banque mais qui en fait s’était inscrit dans une autre, Gilren en a déjà parlé.

C : On ne parlera pas davantage de Balkany et de sa femme, les Thénardier de Levallois-Perret, Gilren l’a déjà fait. Et on ne parlera de plus personne cette fois-ci, car on est en train de se gâcher le paysage et notre oxygène aussi.

A : Bonneval est un joli village qui mérite le détour, tout comme Bessans juste en dessous. Pas tapageur pour un penny et les maisons en pierres sont ravissantes.

C : Ne sens tu pas dans l’air ce signe indicible annonçant que l’hiver touche à sa fin ?

A : Et puis le ruisseau tout près qui réapparaît sous la neige qui s’ouvre. C’est sûr, nous aurons encore ces prochains jours quelques soubresauts de froidure et de neige, mais le printemps n’est pas loin. En attendant y-a le temps qui tourne et il faudrait pas que la patronne tarde à nous rentrer, livrées que nous sommes aux éléments et aux rapaces.

C-A : Salut à tous et à bientôt !

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