Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Blog AMERTUME
2 avril 2018

RÉHAB

judas

Après l’Enfer, voilà que je redonne dans le biblique, mais qu’on se rassure, je n’ai pas revêtu la bure et c’est tout simplement le hasard qui veut ça. Voilà que je suis tombé entre poire et fromage sur un replay relatant les six derniers jours de Jésus. Pas Jésus Goncalves de Oliveira qui tenait une épicerie dans mon quartier, mais bel et bien le Jésus connu de tous, le gars de Nazareth dont on fête ces jours ci les péripéties. Mais ce n’est pas lui vers qui mon intérêt se porte en ce lundi pascal matinal mais plutôt vers Judas Iscariote, le traître, le félon, le lâche, celui qui a vendu Jésus aux Juifs pour une poignée de pièces d’argent. Oui, en voyant ce documentaire, j’ai compris que j’avais été abusé sur le personnage de Judas comme vous et moi l’avons été sur l’Enfer. Je ne devrais pas l’avouer, tant j’ai honte de mon ignorance et sur le fait d’avoir mis si longtemps pour comprendre le film. Quand Judas conduit toute la smala de prêtres vers Jésus et sa bande de potes dans le jardin de Gethsémani et qu’il le désigne à ses bourreaux en lui baisant la main, bien sûr qu’on crie à la trahison et qu’on vomit ce salopard n’éprouvant aucune honte à conduire son ami vers la croix. Et que même ce nom de Judas va rester dans notre lexique pour devenir synonyme de « traître » et que même il va aller jusqu’à désigner le petit trou fait dans nos portes d’entrée pour zyeuter en douce les chieurs qui viennent y frapper. Mais, ne nous y trompons pas, Judas n’est pas là par hasard et j’ai fini tout de même par comprendre le scénario voulu par le réalisateur, et ça été la révélation. Faut-il être bête tout de même ! Un peu comme si après le centième épisode on n’avait toujours pas compris que Zorro et Don Diego de La Vega ne font qu’un. Bon Dieu, mais c’est bien sûr, Judas est le personnage principal du feuilleton.  Si Judas n’est pas de la fête, Jésus, on le connaît pas, et on sait même pas où il habite. Pas de procès, pas de calvaire, pas de croix ! Pas de gigot d’agneau à la table familiale le jour de Pâques, et je vous parle pas du chocolat. Pas question pour les marmots de descendre en leur jardin pour y cueillir les œufs. Il fallait qu’il y ait Judas dans l’histoire sinon Jésus serait passé pour n’importe lequel des excentriques qui n’aurait juste attiré que des regards moqueurs ou compassionnels. Une espèce de hippie soixante-huitard en quelque sorte. C’était tout prévu d’avance ! Certes, il fallait dans le script que Jésus verse son sang mais il fallait surtout le douzième homme qui le fit connaître et ce fut Judas. Le concepteur de l’histoire l’a sacrifié en l’envoyant au casse-pipe et le condamnant ainsi pour des siècles et des siècles à la vindicte des humains. Imaginez que Sergio Léone se soit passé du truand et de la brute, qui aurait prêté attention au bon ? Oui, Judas a été le faire valoir de Jésus et j’ai mis tout ce temps là pour le comprendre. En vérité je vous le dis, jamais plus je ne regarderai Judas comme avant et comprenez que je veuille le réhabiliter.

Publicité
Publicité
Commentaires
Blog AMERTUME
Publicité
Archives
Newsletter

ph 16

ph 17

ph 18

ph 19

ph 10

ph 11

ph 12

ph 13

ph 14

ph 15

ph 5

ph 6

ph 7

ph 8

ph 9

ph 1

ph 2

ph 3

 

ph 4

ins2

ins3

ins5

ins6

ins7

ins 13

ins 1

ins4

ins 16

ar4

ar6

ar7

ar8

ar 1

ar2

ar3

 

 

 

 

 

 

Publicité