ADULTÈRE À L’APÉRO

J’avais promis de revenir sur ces Unes de la presse intellectuelle qui nous laissent souvent pressentir le pire sur les grands de ce monde sans nous en dire davantage. Récemment, nous étions confrontés avec cette querelle au poignard chez les épouses de feu Halliday, et aujourd’hui, c’est chez les Pernot que le drame se passe. Le blog Amertume se tient toujours prêt à extirper la substantifique moëlle de ces annonces sensationnelles et à en démêler le pourquoi du comment. Nul besoin de passer chez le notaire pour tirer les choses au clair. Par ailleurs, la publication de cet article s’est révélée laborieuse et j’ai dû la reprendre à trois reprises, et cela de mémoire approximative. Mon bordélisme de nature et un court- circuit de neurones en sont la cause. Pardon à celles et ceux qui ont reçu des précédentes épreuves illisibles ou tronquées. Merci aussi à mon illustre confréronaute  Géhem de s’être fait à ce sujet l’apôtre des mal voyants. J’espère que mon insistance à vous conter cette terrible aventure en aura valu la peine. 

Un incident inattendu s’est produit entre 12 h et 13 h à la rédaction de TF1, alors que l’immortel présentateur vedette Jean-Pierre Pernot se préparait à la présentation de son journal. Alors qu’il portait une dernière couche à son prompteur avant de distiller la parole divine à la France profonde, le diseur de nouvelles a été pris d’une crise de hoquet lui torturant le sternum. Le personnel présent à ses côtés s’est employé à lui porter secours par divers stratagèmes tels que fortes claques dans le dos, effraiements par surprise ou ingurgitation de liquide en situation d’apnée mais rien n’y fit. Le malheureux hoquetait sans arrêt et on ne pouvait se résoudre à le laisser servir la soupe en cet état. On fit donc appel à son joker pour le suppléer et Pernot rentra chez lui avec son taxi habituel et son hoquet qui refusait de le quitter. Mais une mésaventure n’arrivant rarement seule, l’épouse de Pernot, Nathalie de son prénom organisait dans le même temps en son domicile une petite rencontre extra-conjugale avec son amant du moment. Vous vous doutez bien que le moment choisi était propice et idéal puisque l’époux était censé à ce moment là conter à l’antenne les aventures des veaux, vaches et cochons de l'hexagone. Et la suite, mes chers lecteurs, vous la devinez aisément. Une histoire, somme toute, ordinaire. La clé qui farfouille dans la serrure, puis le cri de surprise de la dame, prise en flagrant de lit, elle qui se croyait libre de toute entreprise, imaginant à cette heure son époux bavassant sur les ondes. « Ciel, mon mari » ! La friponne sans dessus dessous cherchant à se vêtir en catastrophe en se mettant un dessous au-dessus, et l’amant de passage en quête de son caleçon égaré sous le sofa. Rien que du classique ! Et le Jean-Pierre en question ? Et bien, il est ressorti de l’appartement en claquant la porte très très fort pour signifier à Nathalie la femme de son coeur qu’il n’était pas content, mais alors, pas content du tout. Et pour ce qui est du hoquet qui lui secouait les entrailles, vous vous doutez bien que ça lui l’a coupé net. A quelque chose, malheur est bon !

Comments

[Géhèm]

En voiture, Simone...

L'émotion m'étreint, ma raison s'égare en réalisant que je n'avais plus eu l'occasion d'avoir sous les yeux le moindre moment de vie authentique de ce malheureux J.P. Pernaut depuis "La carte et le territoire" de Michel Houellebeck. :)