VOUS PRENDREZ BIEN UN P’TIT NOIR ?
Si je vous dis « Starbucks », ça vous parle forcément, excepté peut-être à mes lecteurs de la Motte Beuvron et de sa campagne environnante, et que ces derniers n’y voient ni intention péjorative, ni moquerie de ma part. Je dirai même plus qu’en échappant aux dernières tendances, ils s’en sortent le cul propre. Starbucks, qui tient son nom d’un personnage de Moby Dick de Herman Melville, est une chaîne de cafés créée aux USA en 1971 et qui pas à pas a fini par s’installer avec ses magasins franchisés dans tous les coins de la planète. En France, les premiers cafés ont été installés en 2004, et pour ma part, j’ai mis une douzaine d’années avant d’en connaître l’existence. Amis de La Motte, je vous salue bien ! Voilà tout à fait le genre d’estancot que j’évite, et je laisse volontiers de l’espace à celles et ceux qui ont toujours choisi de payer l’ordinaire plus cher afin de se distinguer. La dernière fois où j’ai contourné un Starbucks, c’était à l’aéroport St Exupéry de Lyon, où je lui ai préféré la machine à pièces. Maintenant, il est vrai que je pourrais très bien envisager d’entrer dans celui qui vient de se monter à Milan sous prétexte d’aller aux toilettes, et disons le honnêtement, d’y jeter un œil tant l’endroit semble surprenant. Ces photos me rappellent le film de Tim Burton, Charly et la chocolaterie, inspiré du roman de Roald Dahl.
Une entrée qui se fait dans le bâtiment historique Palazzo delle Poste sur la Piazza Cordusio. Il y a là un petit air "Grand Place" à Bruxelles.
Un décor fantastique. Avec ses tuyaux en cuivre et ses poutres métalliques multicolores, on entre dans le café surdimensionnel. On distribue un plan de circulation pour s' y retrouver.
Le coin de la torréfaction. Ca doit humer bon...
Après la torréfaction, les grains de café se reposent dans cet immense tonneau. Chut !
Les coins de la pizza et de la crème glacée, incontournables en Italie.
Le bar le plus glamour de l'établissement. On y sert des cocktails à base de thé ou de café, et d'alcool tout court.
Photo Robert Doisneau